Mélisey, Les lycéens à la rencontre des collégiens.

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Le proviseur du lycée Colomb, Fabrice Drouin, accompagné d’Olivia Vonfelt, conseillère principale d’éducation (CPE) et de quatre ex-élèves du collège morgelot, est venu à la rencontre des élèves de troisième afin de répondre à leurs interrogations sur leur future vie de lycéens.

L’Est Républicain – 15 mars 2024 à 18:03

Dans quelques mois, les collégiens de troisième des Mille Etangs quitteront l’établissement et une majorité d’entre eux poussera la porte du lycée Colomb pour une entrée dans l’inconnu.Pas tout à fait cependant car le proviseur Fabrice Drouin, accompagné d’Olivia Vonfelt conseillère principale d’éducation (CPE) et de quatre ex-élèves morgelots, est venu leur décrypter le lycée. « Un ensemble polyvalent préparant plus de 1 000 élèves à des diplômes des filières générales, technologiques et professionnelles et dont l’objectif est l’orientation pour une réussite avec l’émancipation et la motivation. Il faut se connaître soi-même, se projeter et se donner les moyens, se poser les bonnes questions et croire en soi » a précisé le proviseur tout en donnant quelques infos sur les orientations et les ambitions.

« Posez des questions, ça plaît aux profs »

« Les enfants des territoires ruraux ne doivent pas s’interdire les formations dites ambitieuses. Le département n’est pas un des mieux placés sur ce point. Tout est ouvert il n’y a pas de métier réservé aux garçons ou aux filles qui par ailleurs ont toute leur place dans l’industrie ».Bien sûr il y a les inquiétudes qu’on peut avoir avant le lycée en regard des moyennes, ce qui change, et le ressenti au final. Livio et Maëlle, en seconde, et Mathéo et Jeanne, en première, ont éclairé les collégiens. « Il y a plus de liberté en seconde. La moyenne peut baisser ou monter, mais dès le départ il faut prendre un bon rythme, avoir une bonne gestion de son temps. Et l’ambiance est bienveillante, c’est un lieu de rencontre. Le lycée est très grand et il n’y a pas de jugement entre les différents niveaux. Il n’y a pas de pression sociale mais il faut apprendre régulièrement ».
Les effectifs d’une trentaine par classe ne permettent pas aux enseignants de revenir en arrière. « Il y a toutefois des systèmes en place pour ne pas laisser des élèves au bord de la route mais les timides, faites-vous violence, posez des questions, ça plaît aux profs » a ajouté le proviseur, qui a incité les collégiens qui souhaitent aller très tôt vers un métier de « faire un Bac Pro plutôt qu’un CAP ». Des informations et témoignages qui feront leur chemin dans la tête des collégiens.Les enfants des territoires ruraux ne doivent pas s’interdire les formations dites ambitieuses.