Les lycéens de Colomb ont sélectionné leurs BD préférée

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Les 41 élèves de la spécialité Histoire des arts du lycée Gorges-Colomb ont élu « Les oiseaux de papier » de Mana Neyestani, « L’illusion magnifique » d’Alessandro Tota et « Des maux à dire » de Béa Lema dans le cadre de leur participation au prix Fauve des lycéens.

Source : L’Est Républicain

En ce début d’année, les 41 élèves de la spécialité Histoire des arts du lycée Gorges Colomb ont élu leurs trois bandes dessinées préférées dans le cadre du prix Fauve des lycéens, le pendant du prix Goncourt des lycéens pour le 9e art. Durant un mois, ils ont lu les 10 ouvrages présélectionnés par les organisateurs du festival d’Angoulême. Ils ont ensuite rédigé des critiques pertinentes et argumentées avant de débattre et de choisir, selon eux, les trois bandes dessinées les plus marquantes.

Leur choix a été très éclectique. En effet, on trouve d’abord « Les oiseaux de papier » de Mana Neyestani, un très beau roman graphique en noir et blanc racontant les conditions de vie terribles des « Kolbars », ces contrebandiers poussés à braver la légalité pour survivre dans le Kurdistan iranien frontalier de l’Irak.

D’une facture plus classique, « L’illusion magnifique » d’Alessandro Tota conte lui la vie trépidante d’une jeune autrice de bande Dessinée dans le New York des années trente, qui invente alors le comics, cette forme de BD qui reste très prisée des jeunes aujourd’hui et popularisée par le cinéma.

Enfin, d’un graphisme souvent surprenant, l’ouvrage de Béa Lema « Des maux à dire » revient sur les affres de l’adolescence. Comme le souligne M. Barassi-Zamochnikoff, à l’origine de cette belle aventure : « La sélection du lycée Georges-Colomb pour le Fauve des lycéens tombait plus qu’à point à quelques semaines de l’anniversaire des 180 ans du Sapeur Camembert ». Et au lycée Georges-Colomb, on tient évidemment à célébrer ce personnage créé par… Georges Colomb lui-même. D’ailleurs, ces mêmes élèves travaillent actuellement à la production de photographies célébrant ce symbole de la ville de Lure, le projet étant intitulé « quarante et une nuances de sapeur »…

Affaire à suivre !