Article paru dans l’Est Républicain du 09 juin 2025
Le lycée Georges-Colomb a accueilli la finale du concours général des métiers de l’électricité, mettant à l’épreuve huit élèves de terminale venus de toute la France pour un défi technique autour d’une chèvrerie.

Le lycée Georges-Colomb de Lure a accueilli, pour la deuxième fois, l’épreuve pratique de la finale du concours général des métiers de l’électricité. À la suite d’une épreuve écrite de cinq heures, qui a rassemblé 180 lycéens de terminale bac pro Melec (métiers de l’électricité et de ses environnements connectés), huit, venant des académies de Rennes, Nancy – Metz, Lyon et Aix – Marseille, ont été sélectionnés pour participer à cette ultime épreuve.
Le thème : la création, en dix heures, d’un système électrique pour une chèvrerie locale — vidéosurveillance, chauffage, éclairage pour aller du parking au bâtiment d’élevage. Les jeunes sont partis d’un schéma et d’un modèle de maquette à reproduire. Mardi a été consacré à l’élaboration du projet avant la livraison et la mise en service du système jeudi.
Gérer le stress
Ylan Dreves est venu de Brest pour cette finale : « C’est une belle expérience et ça fera une ligne de plus sur mon CV », confie le lycéen, qui souhaite poursuivre dans l’électricité et la plomberie. Même ressenti chez Ethan Vrammont, également de Brest, et Nathan Le Penier, de Lorient : « Il a fallu en plus apprendre à gérer le temps imparti et le stress car il y avait du monde autour de nous. » Les deux jeunes veulent poursuivre leurs études par un BTS électrotechnique et un BTS conception et réalisation de systèmes automatiques.« C’était étouffant, on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde »Matys Delcourt, de Villefranche, qui voudrait être agent de maintenance, a été surpris en démarrant l’épreuve.
« C’était étouffant, dit-il, on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde.
C’était plus dur qu’au lycée mais j’ai adoré l’ambiance et la bonne entente qui régnait. »« Épreuve emblématique »
« C’est un bel exemple de l’excellence de nos apprenants », souligne Jean Rebel, inspecteur de l’Éducation nationale sciences et techniques industrielles. « C’est une épreuve emblématique de la filière électrotechnique et elle montre une belle collaboration entre le monde industriel et l’Éducation nationale », ajoute-t-il.Les lycéens ne connaîtront leur résultat que le 11 juillet, date de la remise officielle des prix à la Sorbonne par la ministre de l’Éducation nationale.