Dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, 150 élèves du lycée Georges-Colomb à Lure ont été sensibilisés aux véhicules électriques. Certains se sont mis au volant de la Citroën Ami. Une voiture électrique sans permis, qui peut se conduire à partir de 14 ans.
Par Sandrine LASSUS – 23 sept. 2022 à 17:00 – Temps de lecture : 3 min
du BSR. Photo ER /Sandrine LASSUS
2035 marquera la fin de la vente de voitures thermiques neuves. La transition vers le véhicule électrique a déjà démarré du côté des constructeurs. Chez les concessionnaires, les ventes s’accélèrent, surtout depuis la hausse des carburants. Pour répondre à ces futurs besoins, de nouvelles formations vont émerger. Dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité (16 au 22 septembre), 150 élèves du lycée Georges-Colomb , notamment ceux en lien avec la filière automobile, ont été sensibilisés aux véhicules électriques. Cet événement était organisé par le Campus des métiers et des qualifications de l’automobile et des mobilités du futur, en partenariat avec l’association Bourgogne Franche-Comté Mobilité électrique, basée à Besançon.
« Il faut éveiller dès maintenant, les jeunes aux métiers de demain »
« Il faut éveiller dès maintenant les jeunes aux métiers de demain en fonction des technologies mises sur le marché. À nous d’être là, et de monter dans le train au bon moment pour pouvoir s’emparer des formations afin d’être les pionniers dans ce qu’on va pouvoir proposer dans le cadre des formations », indique Fabrice Gainnet, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques.
Les intérêts du véhicule électrique
À l’amphithéâtre, Jean-Marc Jacques, référent de l’association BFC Mobilité électrique, a présenté aux élèves les intérêts du véhicule électrique (environnementaux, absence de nuisance sonore, confort de conduite, batterie, recharge…) et à travers une vidéo les métiers de la mobilité électrique. « Il faut préparer les esprits à cette révolution technologique. Ils ont encore trop d’a priori : pas assez d’autonomie, prix trop élevé, batterie trop longue à recharger. » Et la pénurie d’électricité inquiète également l’auditoire. « Il y aura peut-être des coupures mais sur de courtes périodes. »
« C’est pas mal » Les jeunes et leurs professeurs ont pu faire des essais au centre-ville. Deux concessionnaires automobiles lurons (Citroën et Nissan) avaient mis à disposition trois véhicules électriques. Certains élèves en possession du BSR (brevet de sécurité routière) étaient ravis de passer derrière le volant de la Citroën Ami. Cette petite voiture électrique, au design futuriste grise et orange, a la particularité d’être conduite sans permis et à partir de 14 ans. Elle peut atteindre une vitesse de 45 km/h et dispose d’une autonomie de 75 kilomètres. « En vrai c’est pas mal, elle reste stylée. Je dois avoir une voiture sans permis courant octobre, si j’avais su j’aurais pris ce modèle », indique Alain, 15 ans, en Bac pro électricité. Pour Xavier Le Pennec, professeur de maths-sciences, au volant de la Citroën E-C4 : « ce silence est appréciable, elle est agréable à conduire. »
